VENTEROL



Lacroix : Statistiques du département de la Drôme 1835



VENTEROL



VENTEROL. - Ce village est à gauche et à peu de distance de la route de Montélimar à Nyons, à 5 kilomètres de cette dernière ville et 8 de Valréas ; il est sur le penchant d'un coteau, dans un vallon que la montagne de la Lance abrite contre les vents du nord. Ce vallon est assez fertile, mais il est traversé par le torrent de Sauve, qui y fait beaucoup de ravages. Cette partie du territoire de Venterol est couverte d'oliviers, dont l'éternelle verdure contraste agréablement avec l'aridité des montagnes et des rochers voisins.
Le hameau de Novezan, qu'on voit au bas d'une autre colline, à une demi-lieue nord-ouest de Venterol, dépend de cette commune, dont la population totale est de 1,042 individus.
Les habitans font le commerce des huiles. Ils les transportent au loin sur des voitures ou à dos de mulet. Il en est aussi qui commercent sur les truffes, qui sont fort bonnes et assez abondantes à Venterol et dans les environs.
On remarque sur un rocher escarpé les ruines de l'ancien Château-Ratier, qui dominait toute la plaine de Valréas, jusqu'à Saint-Paul-trois-Châteaux. C'était probablement une forteresse ou un lieu destiné à des signaux.
A 3 ou 400 mètres de la rive occidentale du torrent de Sauve, vis-à-vis de l'ancienne maison de M. Marre, on trouve dans un ravin de nombreuses couches de coquillages fossiles, remarquables par la variété infinie des espèces et par leur belle conservation.
Le célèbre Élie Saurin a desservi pendant trois ans l'église protestante de Venterol, où il fut envoyé par le synode de la province en 1661.

VAUNAVEYS <-- Retour à l'index --> VERCHENY